Le CNRD a vendu de l’illusion aux guinéens 

En prenant le pouvoir le Dimanche 5 Septembre 2021, le CNRD avait conquis les esprits de la grande majorité des citoyens du pays à causses des nobles promesses faites au peuple de Guinée. Il s’agit entre autres: de la dépolitisation de l’administration, du l’influence négative de l’ethnie dans la gestion de l’Etat, de redonner le blazon à la justice, de la Réconciliation Nationale, du dialogue inclusif avec les forces vives de la nation en vue du retour à l’ordre constitutionnel et de la lutte contre l’impunité dont les crimes économiques et de sang, etc.
Force est de reconnaitre, les tares du régime précédent dénoncées par le CNRD sont leurs modes de gouvernance.
Le CNRD agit comme s’il est detenteur d’un mandat du peuple. Il décide tout seul dans le mauvais sens en oubliant qu’une transition se gère dans un cadre structement consensuel  Il s’est transformé comme un Parti Politique dont l’administration constitue sa base électorale grâce aux décrets de nomination qui ne reposent sur aucune objectivité. En se proposant de tuer l’ethnie, le CNRD gouverne par arrogance et mépris en s’appuyant sur la nommonation environ 98% des ressortissants issus de la Haute Guinée en particulier ceux de Kankan et de Faranah. Les critères de mérite, de compétence et de probité ont été mis de côté au profit du copinage et des affinités. 
La juste au lieu de reposer sur le droit est instrumentaliser dans le but d’écarter en particulier les leaders les mieux placés pour conquérir légalement le pouvoir. La force et l’arbritaire ont remplacé le droit. 
Des similacres de dialogue et d’assises nationales ont été engagés dans le dessein d’endormir le peuple au lieu de s’occuper du retour à l’ordre constitutionnel. 
Le CNRD au lieu de s’attaquer aux causes réelles de la lutte contre l’impunité se focaliser sur les conséquences. Il n’a pas la volonté et n’est pas outillé pour conduire le pays vers le changement tant rêvé par les Guinéens. Il est temps pour le peuple de Guinée d’œuvrer pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel.

George Lama