Conakry : tenue d’un atelier sur la gouvernance

Il s’est tenu le 14 octobre 2011, au palais du peuple à Conakry, un atelier de lancement de l’étude sur l’état du gouvernement : Election et gestion de la diversité en Afrique cet atelier est initié et financé par les nations unis à travers la commission économique des nations unis pour l’Afrique (CEA)…

L’exécution de cette évaluation en guinée est confiée à Stat Vien International spécialisé dans ce genre de travail. A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation a rappelé les douloureux évènements et conflits que la guinée a viens ces dernies le climat social.

Il a également insisté sur le rôle de la gouvernance en Afrique, docteur yamory condé :
« .. L’amélioration de la gouvernance contribue à la consolidation de l’unité national et de la paix, et permet d’accélérer et de  rendre plus durable, le progrès et le développement économique.
C’est dans ce cadre que la CEA et le PNUD lance le projet de rapport sur l’état de la gouvernance Afrique en vue d’évaluer et de suivre les progrès accomplis, de récence les faiblesses des institutions qui interviennent et de présenter les recommandations de politique.
Pour atteindre ces objectifs, un comité de pilotage a été constitué pour valider les instruments de l’étude, faciliter l’accomplissement de la mission et apporter des suggestions et recommandations pour la finalisation du rapport pays.
En raison de l’importance de l’étude dont d’Etats africains au cours du Forum africains sur la gouvernance, en 2012, je vous exhorte tous, comité de pilotage et  stat vieux international à ne ménager aucun effort pour la production d’un rapport de qualité sur la guinée. »

Représentant de la CEA d’adis Abeba atelier a pour sa part indiqué les cibles visés et parlé de la notion de diversité en Afrique, Monsieur Guilermo Mangué :

« Les cibles sont les populations en général. Elles doivent explique comment elles voient la gouvernance en République de guinée.  Donc tout le monde est impliqué ; même si ont fait un échantillon des experts, ils doivent être représentatifs de toutes les couches sociales de la guinée. »
Sur la notion de gestion de la diversité en Afrique, le représentant de la C EA explique : «… C’est essentiellement voir comment les pouvoirs publics peuvent faire en sorte que tout le monde soit impliqué dans la prise de décisions qui les concernent dans les affaires publiques du pays. On a eu des exemples où des élections ont été contestées par la plupart des gens parce qu’elles n’ont pas été claires et inclusions. On a vu, des cas où une partie de la population s’est révoltée parce qu’elles ont considéré être exclues du processus de développement.
C’est pour cela que nous voulons savoir comment les gouvernements en Afrique gèrent la diversité
En Afrique, il y a une hétérogénéité dans tous les pays du point de vue religieux, du point de vue ethnique, du point de vue langues, du point de  vue traditions (…) Mais nous spécifiquement en Afrique, les ethnies constituent une source très importante de mauvaise ou bonne gouvernance, donc il fut le gérer de manière appropriée… »

Selon Guillermo Mangué, une fois cette étude terminée, d’une part le gouvernement guinéen sera mis au courant de ce que sa population pense de la gestion administrative et  de la gouvernance en général ; d’autre part, cette  étude sera envoyée au Forum des chefs  d’Etats en 2012 afin  que chaque dirigeant sache ce que pensent les populations sur la manière doit sont géré les différents pays. Ils en découleront des recommandations et suggestion pour la bonne gouvernance dans le pays affectés.

Sur la manière de mener cette étude et les contraintes qui s’y rattachent, le directeur de l’organisme d’exécution parle ici de l’approche envisagée, Monsieur  Barry Aliou est directeur de Stat vieu International « c’est une mission exaltante, en même temps difficile qui nous a été confiée par la commission Economique des nations Unies pour l’Afrique (CEA)

Vous savez que l’Afrique et l’Asie de l’Est, dans la période postcoloniale, c’est-à-dire postindépendance était au même niveau de développement. Nous avions les mêmes indicateurs. Certains pays africains étaient même en avance.
Malheureux vous constate en même temps que moi, qu’aujourd’hui, les pays de l’Asie de l’Est sont considérés comme des pays pratiquement développés ceux qui sont à la traîne sont des pays émergents.

La plupart des pays africains sont des pays considérés comme des pays pauvre très en dettes. Donc la CEA et les Nations Unies ont essayé de voir quelles sont les causes du retard de l’Afrique. Les conclusions  concordantes ont indiqué  que c’est cela que l’initiative a été lancée en 1999 pour réaliser périodiquement l’état de la gouvernance en Afrique. Il  y a en une première édition en 2005, une deuxième en 2009, nous sommes dans la troisième édition, la guinée a été impliquée, et c’est la première fois que le thème est très relevant, très important pour nous, puisque ça porte sur élection et diversité en Afrique.

Normalement on s’attendait à ce que les élections nous rapprochent, malheureusement elles ont contribué à montrer que nous sommes différents, ça c’est un, et deuxièmes ou pensait que les élections si ou les réussissait, pouvaient consolider l’unité nationale, consolider la paix et nous permettre d’amorcer le développement.

Nous réussi  le processus électoral en élisant le Président de la République mais nous n’avons pas réussi à cimenter fortement l’unité nation…

Sur la méthode d’approche sur le terrain, Barry Aliou explique :

« … Nous avons des repères, nous comptons aller vers les experts. En fait un panel d’experts qui doit être constitué de viviers auprès desquels  nous allons appliquer un certain nombre d’instruments pour voir quelles pouvaient être les causes subjacentes de la mauvaise gouvernance, comment la guinée peut-elle arriver à transformer sa diversité en une valeur ajoutée plutôt qu’une divergence.
Donc il y a ce panel d’experts, nous comptons aller aussi vers d’autres couches de la populations, les jeunes les femmes , les organisations communautaires , les parties politique etc. pour pouvoir recueillir leurs opinions sous forme de discussions de groupe à bâtons rompus, avoir leur vision, leurs préoccupations par rapport à l’état de la gouvernance en guinée, pour pouvoir améliorer la gouvernance dans notre pays et nous aider à mieux gérer la diversité. »

Propos recueillis par Mody Sory Diallo