Syllabaire pour Toto et cocos à propos des 20 milliards sino-chinois (Saïdou Nour Bokoum).

« Selon Alkhaly Yamoussa Bangoura, conseiller du président guinéen Alpha Condé sur les mines, interrogé par Africa Mining Intelligence lors de la conférence Africa Down Under, la société publique chinoise Chinalco a obtenu la prolongation pour trois mois de son contrat d’exclusivité en vue d’acquérir les blocs de bauxite guinéens de Boffa. Ces droits, qui empêchent le gouvernement de Conakry de conclure des accords sur ces permis avec d’autres entreprises, avaient été signés début 2017 pour laisser le temps au groupe chinois de faire des études sur les concessions. Grâce à ces examens, Chinalco, qui est intéressé par les blocs de Boffa Sud, Boffa Nord, Santou et Houda, entend décider s’il veut racheter tout ou partie des titres (La Lettre du Continent). Un casse-tête chinois

« En parallèle, Chinalco négocie toujours avec le gouvernement guinéen les conditions de la reprise des blocs de fer de Simandou, anciennement opérés par Rio Tinto. Toutefois, l’investissement nécessaire pour lancer la production sur le gisement, estimé à 20 milliards de dollars, dont la moitié pour les infrastructures, semble être un FREIN à la signature d’un accord définitif. (Un vrai casse-tête chinois, www.nrgui.com). C’est pourtant sur cette même somme que le gouvernement chinois vient de s’engager auprès du ministre des mines de Conakry, Abdoulaye Magassouba, pour financer des infrastructures en Guinée, sans que l’accord porte en particulier sur Simandou. » (La Lettre du Continent)

Comment notre brillantissime et sémillant MAK (Mouvement Alpha Kassory et non MAC, Mohamed Alpha Condé, pour les intimes) a-t-il pu venir à bout de cette noix chinoise ? Pensez donc au coup KO du MAK qui mit chaos ces têtes de noix de l’opposition !

Ouvrons le Syllabaire pour Toto

Primo, les Chinois veulent reprendre aux Australiens, Tinto, en trainant le pied, car il leur faut 20 milliards de $ US ; ce n’est pas ce montant, bien que faramineux, qui les impressionne, ils en prêtent dix fois à la première puissance du monde. Seulement, ils ne VEULENT pas mettre la main à la poche. Deuxio, on ne prête qu’aux riches ou qu’à soi-même. Tertio, l’Etat des CHINOIS assure sa garantie à des banques de CHINOIS, des prêts à des sociétés possédées par des CHINOIS, pour réaliser des infrastructures dont les GUINEENS ont un besoin vital. Quarto (sic), GARANTIE ne veut pas dire DON ! Par exemple, l’assureur des « dégâts d’eaux » d’une habitation ne paie qu’après les dégâts, étant grassement prépayé par les cotisations de l’assuré. Oui mais les Guinéens qui VONT (Toto, note bien le futur mielleux) profiter de la belle route Coyah Mamou (2 milliards et poussières) n’ont pas de sous. Ils n’ont pas de flouze mais ils ont de la TERRE, celle de Simandou, oui mon Doudou, pour parler comme la belle et fraîche « retape » guinéenne des abords du Plazza (Bloody) Diamond ! Et donc personne ne verra du symbolique ou du numéraire, puisque les CHINOIS se « contenteront » des ROYALTIES, comme l’indique clairement le contrat que je n’ai pas lu, mais Alpha, qui n’est pas un menteur (ohon..) l’a dit NOIR sur JAUNE, comme cela se voyait quand il renvoyait le journaliste de France 24 à ses « conneries » !

Quinto (re-sic), quand il n’y a pas de numéraire ni de scripturaire, on est soit dans l’économie du POTLACHT, du DON, (Marcel Mauss) ou celle de TROC. Bref, il arrive à A lé lé tcho de .. de ne pas dire la .. Bref, quand Dèdè Alpha dit:

Nous n’avons pas hypothéqué, parce que je n’ai jamais accepté le TROC..

Or donc :

Qu’est-ce qu’une monnaie de singe ?

« Le troc est un échange de deux quantités de biens ayant une valeur considérée à peu près comme équivalente entre deux personnes. Le troc a précédé la monnaie à l’époque des hommes préhistoriques, par exemple dans les échanges économiques, mais il est moins pratique. »

La force des Chinois, en ce cycle postmoderne, c’est qu’ils vivent comme des brontosaures. Pourtant, Napoléon avait prévenu : Demain quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera.

Alpha et Kassory sont vraiment garçons, ils n’ont pas frétillé au vent que fait cette manne de singe. A moins qu’ils n’aient appris à Harvard ou à la Sorbonne, qu’au Moyen Âge, tous les marchands qui passaient par le Petit-Pont (C’est à Panam) pour aller vendre un singe dans la Cité, payaient quatre deniers… mais si le singe appartenait à un jongleur (terme désignant à l’époque les amuseurs publics dont les dresseurs d’animaux), celui-ci, en faisant danser son singe devant le péager, franchissait le pont gratuitement. Il était également admis que les jongleurs sans singe ne payeraient pas ce droit de péage pour leurs autres marchandises à condition d’exécuter un tour devant le péager. Ceux-ci « payaient donc en MONNAIE DE SINGE  ».

En combien de millions de tonnes du fer le plus riche au monde, et en combien de décennies le Guinéen, moi, vous, nos fils-filles ou les rejetons de ces derniers, devront rembourser ces 20 milliards ? La seule mention de temps précis, de périodisation (ou chronogramme loupcenique..), c’est la date de la signature de cet accord qu’aucun élève de l’école primaire d’aucune république ne signerait. Surtout pas du temps de l’impérialisme à bas ! où la fosse septique de la Banque centrale engloutissait dans le tumbèrè du Djinkono d’A. Satan Touré, bon an mal an, 350-450 millions de $ US. (1) La danse de l’ours et autre singerie avaient lieu au « palais » (Djinkono) du « peuple » ». AST, c’est à son « honneur », si on veut, ne badinait pas avec la souveraineté nationale des générations FUTURES, il se « contentait » d’assassiner et laisser crever d’envies, les générations ACTUELLES, quand donc la « Guinée était le tombeau de l’impérialisme ». Certes, son impérialisme est parti, mais le tombeau est toujours là, plus profond semble-t-il. Et le Guinéen lambda, continue de chanter dans son caveau :

Djassè toun, Allah sankanaï èn !

A yé kèlèkè niè tamani fö

Dum dum dum !

A suivre, peut-être..

Was-Salam,

El Hajj Saïdou Nour Bokoum