PÉTITION POUR UNE GUINÉE HEUREUSE ET DÉMOCRATIQUE

« Signer cette pétition, c’est sauver des vies et c’est surtout sauver la Guinée, car la redevabilité est l’unique gage de bonne gouvernance et le développement harmonieux en Guinée. Agissons maintenant, car l’histoire prononcera un jour son jugement. »

Il est évident que la gestion publique actuelle de la Guinée est catastrophique pour la population, pour l’environnement et pour les générations futures, du fait de la gestion informelle de l’État et des institutions constitutionnelles, volontairement mise en place et entretenue à des fins de captation des biens publics par une minorité au préjudice du peuple martyr de Guinée.

Pourtant, la Guinée heureuse et démocratique est possible.

Mais comment ?

La solution se trouve dans les dispositions des articles 10 et 26 de la constitution qui consacre le droit de pétition et l’obligation pour les agents publics de rendre compte de leurs gestions.

De la pétition : l’article 10 alinéa2 de la constitution 2010 consacre le droit de pétition en ces termes : « le droit de pétition est reconnu à tout groupe de citoyens. »

De la redevabilité : Elle est consacrée par l’article 26 de la constitution qui dispose que : « quiconque occupe un emploi public ou exerce une fonction publique est comptable de son activité et doit respecter le principe de neutralité du service public. Il ne doit user de ses fonctions à des fins autres que l’intérêt de tous ».

Ainsi, suite aux défaillances de l’administration et les institutions constitutionnelles telles que l’assemblée nationale chargée du contrôle de l’action du gouvernement par l’article 72 de constitution mais qui a trahi sa mission et se satisfait sans gènes des privilèges liés à sa mission non accomplie, la justice guinéenne qui, malgré des preuves flagrantes des crimes économiques et crimes de sang reste inerte à chaque fois que cela concerne les gouvernants, il ne reste au peuple de Guinée qu’à exercer son droit de résistance à l’oppression consacrée par l’article 21 alinéa 4 de la constitution qui dispose que : « il (le peuple) a le droit de résister à l’oppression ». Quand les institutions sont défaillantes, le peuple est en plein dans l’oppression et le salut ne peut venir que du contrôle citoyen des actions des agents publics.

Exercer ces droits constitutionnels, c’est sauver des vies et surtout c’est sauver la Guinée.

Donc, commençons dès maintenant en signant la pétition ci-dessous.

« Nous guinéens demandons au gouvernement la publication sans délai de :

  1. la liste complète des concessions minières ;
  2. la situation financière exacte (ressources et dépenses) de plus 130 établissements publics (ARPT, PATRIMOINE  BATI, PORT AUTONOME, OGP, RTG, CNSS…) et autres régies des recettes dont l’excédent de leurs exploitions ne figure pas dans le budget de l’État et qui sont captés par une minorité ».
  3.  la liste des actionnaires et leurs apports ;
  4. la transparence dans la gestion des mines de Boké ;
  5. le prix de la tonne de bauxite par société minière ;
  6. l’ensemble des revenus versés par chaque société minière au trésor public ;
  7. la liste complète des bénéficiaires des revenus miniers;
  8. l’audit de tous les marchés publics depuis 2010 ;
  9. le montant exact de la dette (extérieure et intérieure) ;
  10. le compte rendu complet de chaque gestionnaire public de sa gestion depuis sa prise de fonction ;

Signer cette pétition, c’est sauver des vies et  c’est surtout sauver la Guinée, car la redevabilité est l’unique gage de bonne gouvernance et le développement harmonieux en Guinée.

Agissons maintenant, car l’histoire prononcera un jour son jugement.

 

Lien pour signer  la pétition:

https://www.change.org/p/alpha-cond%C3%A9-p%C3%A9tition-pour-une-guin%C3%A9e-heureuse-et-d%C3%A9mocratique

Pour « l’Alliance pour le Contrôle Citoyen des Institutions « ACCI »).

Dr KAKE Makanéra Al-Hassan, enseignant chercheur et consultant/IRPAG