À toi Alpha Condé : La mort tragique de Kadhafi devrait te servir de leçon mais aussi à tous les dictateurs Africains.

(Diffusé pour la première fois en 2012). Les paroles s’envolent mais les écrits résistent aux intempéries de l’histoire et restent pour le témoignage de cette même histoire.

La mort tragique de Mouammar Kadhafi, ancien guide vénéré, omnipotent et omniprésente qui dirige de main de fer la Lybie pour plus de 40 ans devrait servir de leçon aux régimes autoritaires d’Afrique, comme Robert Mugabe, Alpha Condé et consorts.

Mouammar Kadhafi est mort humilié, comme un vulgaire, comme un rat après tous les honneurs et les opulences qu’il a accumulés pendant 42 ans de règne sans partage.

Mouammar Kadhafi a été le parrain de toutes les guerres civiles qui ont ensanglanté l’Afrique, du Tchad au Liberia en passant par la Sierra-Leone, et récemment en Côte d’Ivoire.

Il a été aussi le mentor, le parrain à tous les politi-chiens Africains (Guinéens) « ventriotes » comme Alpha Condé, Lansana Kouyaté qui voyaient Mouammar Kadhafi comme une fontaine financière pour éteindre leur soif, leur « boulimie » et leur folie de pouvoir grâce aux « pétrodollars » donnés aveuglement aux poli-chiens Guinéens et Africains qui sont prêts à donner de coups de marteau sur la tête de leurs concitoyens pour leur propre hégémonie à l’image du guide libyen lui-même.

Alpha Condé et Lansana Kouyaté devraient réclamer la dépouille de Mouammar Kadhafi pour un enterrement digne en Guinée.  Ne pas le faire, serait une haute marque d’ingratitude et de trahison.

Que les « Politi-chiens » sont ingrats, très vite amnésiques!

Tout comme plusieurs autres dirigeants Africains sanguinaire comme Blaise Comparée qui voyaient Mouammar Kadhafi comme leur père spirituel et idole de l’insanité.

Après celle la fin tragique d’autres dictateurs comme Saddam Hussein, les humiliations de Ben Ali, de Moubarak, on aimerait croire cette mort dans l’humiliation de Kadhafi servira de leçon dangereux et de conseil à d’autres dirigeants autoritaires d’Afrique comme Alpha Condé: « Quel que soit la force d’une dictature, le règne de la poigne de fer prendra inévitablement fin un jour ».

Pour la Guinée et l’Afrique en général, les événements en Libye prouvent une fois de plus que le règne de main de fer prend inévitablement fin un jour, et dans de nombreux cas, la fin de ces dictateurs est souvent violente et tragique emportant le dictateur mais aussi sa famille.

La fin du régime de Kadhafi devrait servir de réveil à ces dictateurs comme Alpha Condé dont le pouvoir repose sur une brutalité d’État contre des personnes qu’il est censé protéger.

Pendant quatre longues décennies, Mouammar Kadhafi, sa famille Kadhafi et ses acolytes se sont essuyés les pieds sur les droits du peuple libyen avec insouciance. Tout comme Mouammar Kadhafi, la fin d’Alpha Condé symbolisera la fin d’une dictature brutale en Guinée.

Alpha Condé doit partir de gré ou de force pour la libération des institutions prises en otages par un conglomérat d’escrocs qui considère la Guinée comme sa vache à lait privée.

Bien malin est celui qui pense pouvoir à arracher la victoire face au camp des vampires déterminés à se maintenir au pouvoir contre vents et marées, en s’appuyant sur les moyens violents qu’ils usent à profusion et aux fraudes électorales.

Que l’opposition ne se voile pas la face. Alpha Condé n’organisera pas des élections législatives pour les perdre.

Les élections législatives sont une mascarade pour se légitimer au pouvoir après avoir volé les élections présidentielles Elles sont des fausses dont les propagandes sont des tractations et des transactions teintées d’intrigues et de promesses fallacieuses entre des politiciens de plus en plus véreux pour qui, il ne fait aucun doute que la principale motivation et le principal objectif sont les honneurs d’une puissance publique et l’accumulation de richesses matérielles qui en découlent.

Mais, comme le dit si bien le proverbe de chez nous, « un mensonge peut remplir un sac, deux n’y mettent rien ».

Les Guinéens et Guinéennes ont assez parlé, ont assez pleuré, ont crié leur colère et leur révolte parfois en silence, ils (elles) ont essuyé leurs larmes en cachette, car des centaines de citoyens innocents ont payé de leurs vies et cela très tôt parfois à l’âge de la fleur de leurs vies, à cause de l’appétit et de la bêtise des hommes comme Alpha Condé.

Les Guinéens et Guinéennes doivent être dignes d’eux, et clamé leur indignation et leurs souffrances face aux images insoutenables qu’offre ce pays.

À partir de maintenant, les Guinéens et Guinéennes patriotes n’ont plus droit à l’inaction. Il faut cesser de crier, cesser de se plaindre. Il faut privilégier l’union qui fait la force. Privilégier l’entente, les actions communes.

Les Guinéens et Guinéennes sont fatigués de vivre dans un État inefficace et criminel, un État incapable de leur apporter des réponses concrètes à leurs attentes les plus élémentaires.

Une chose paraît sûre aujourd’hui : le « PD » président Alpha Condé est plus que jamais à la tête d’une oligarchie politico-militaro-financière qui tente de prendre en otage le destin des 9,5 millions des Guinéens.

« Alpha Condé » devrait faire la lecture de l’Histoire immédiate pour comprendre qu’il vaut mieux partir avant qu’il ne soit trop tard.

Comment peut-on être le chef d’un État tout en étant incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens ?

Comment peut-on avoir l’ambition de diriger un État tout en étant incapable de fournir à la population de son pays les conditions minimales de sécurité ?

Comment peut-on diriger un État sans pouvoir fournir à la population de l’eau courante, de l’électricité, des soins de santé et une éducation de qualité?

Comment peut-on enfin être fier de diriger un État alors que l’on a la conscience chargée de nombreuses exécutions extra-judiciaires?

Peut-on espérer une administration compétente dans un pays où le citoyen  est compté et recensé comme un instrument ethnique pour les besoins d’une politique de catégorisation qui reprend tous les ingrédients et toutes les méthodes de l’ancienne Afrique du sud raciste?

À la longue, Alpha Condé cet éternel menteur se détournera totalement de des slogans généreux qu’il aboyait lors de sa campagne électorale, pour bâtir sur leurs cendres le système le plus prédateur et le plus corrompu dans l’histoire de la Guinée et cette histoire nous le dira.

Les Guinéens s’appauvriront davantage et leurs conditions de vie seront intenables à cause de la cherté de la vie et du chômage alors que le clan présidentiel s’enrichira de manière éhontée, et son pouvoir personnel se substituera à toutes les institutions de l’État, l’Administration sera clochardisée, le processus démocratique sera dévoyé et l’État perdra tout crédit aux yeux des citoyens.

La catastrophe, c’est ce qui attend les personnes qui disent par exemple : « Je suis l’Homme fort, le centre de l’univers et invincible, je ne suis pas quelqu’un qu’on attrape ». Mais en véracité, le temps rattrape tout le monde.

En Guinée depuis plus de 50 ans, ce sont toujours les mêmes été les descendants des mêmes, qui font la loi car on ne change pas une équipe qui vole, viole et pille si bien son propre pays.

La Guinée reste le pays de la démesure où les excès et les manques sont légions.  Chaque jour qui passe éloigne les Guinéens et Guinéennes de la fierté nationale et du patriotisme eu égard à l’exemple déplorable et décourageant que donnent les dirigeants et les politiciens avec Alpha Condé et sa bande d’arrivistes, d’apatrides et d’égoïstes criminels.

Alpha Condé et ses acolytes « politi-chiens » battent des records d’insanités. « La Guinée a besoin à la tête de l’État et des Institutions, des personnalités qui ont la crainte de Dieu ».

La culture de l’impunité fortement ancrée et désormais érigée en règle en Guinée, un pays où on honore les criminels au lieu de les sanctionner en accord avec la loi.

Quand on vole un œuf ou une poule on est traité de voleur, mais quand on vol et détourne des millions ou des milliards de dollars, ou quand massacre des citoyens innocents pour le compte de la dictature, on est traité de héros et les coupables sont propulsés aux postes les plus valeureux et sont primés le lendemain de leurs forfaitures le cas de Claude Pivi, assassin, honoré et élevé au rang de grand Chevalier de l’ordre. C’est cela la réalité en Guinée sous le royaume d’Alpha Condé.

La Rédaction de Guinea-Forum et Guinea-Salimafo